Zoom sur les infections vulvo-vaginales

Il n’est pas nécessaire de faire systématiquement des prélèvements devant une infection vaginale isolée non récidivante et ne se sur- ajoutant à aucune autre pathologie .

Ils sont en revanche utiles :

  • en cas de récidive de vaginose
  • en cas de suspicion d’infection sexuellement transmissible -sur certains terrains (vulvodynies)
  • pour confirmer le diagnostic de véritable infection.

Quand faut-il faire un prélèvement ?

  1. en cas d’infection banale : prélèvement vaginal avec plus ou moins recherche de mycoplasme.
  2. en cas de suspicion d’infection sexuellement transmissible : prélèvement vaginal avec recherche du chlamydia mycoplasme, bilan sérologique si besoin (HIV, hépatite B, C et BW)

Quand proposer les prélèvements au partenaire ?

  1. en cas de lésion vulvaire : rechercher un herpes génital, éliminer un condylome (HPV), éliminer une syphilis(TPHA VDRL), il faut éliminer les lésions induites par le grattage, certaines lésions liées à des pathologies auto-immunes ou digestives ,et un lichen.
  2. en cas de douleur vulvaire ( vulvodynie) : il est préférable dans ce cas de faire un prélèvement vulvaire plutôt que vaginal.

 

Quand faut-il traiter ?

Le traitement n’est pas systématique, il dépend des germes et de leur pathogénicité .

  • en cas de candidose : traitement si présence de levure et si inconfort notable
  • en cas d’ureaplasma et de gardénella : le traitement se fera selon l’importance de l’infection(10 puissance 4 germes ) et selon l’antibiogramme avec contrôle chez le partenaire
  • en cas de chlamydia : traitement systématique également du partenaire
  • en cas de strebtocoque B : pas de traitement systématique ,sauf chez la femme enceinte et si stérilet .

 

La présence de corynébactérie ne se traite pas par antibiotique.

Dans ce cas de figure il est important de rétablir l’équilibre local vaginal avec éventuellement des pro-biotiques plus ou moins un traitement par oestrogène en cas de sécheresse associée.

Enfin il peut être important de revoir le traitement hormonal pour améliorer le confort vaginal et il est important de rappeler les règles d’hygiène locale classique.

Enfin il ne faut pas négliger les douleurs vulvaires dont les causes sont nombreuses et peuvent être plus mécaniques qu’infectieuses.

Une petite particularité des douleurs orificielles au rapport qui peuvent être la conséquence de petits problèmes anatomiques aisément réglables , et qui sont source de douleurs et de lésions vulvaires chroniques (une vulve se regarde avant de se traiter ).

 

 

 

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